Selon des informations publiées à la fin du mois de février par VeriSign, 205,3 millions de noms de domaine web étaient enregistrés à la fin de l’année 2010. Plus de la moitié (105,2 millions) étaient des noms de domaine utilisant les extensions .COM ou .NET. Le 2 mars, l’on apprenait par ailleurs que les enregistrements de noms de domaine en .ORG avaient passé le cap des 9 millions.
80,1 millions étaient des noms de domaine de pays (ccTLDS, Country Code Top Level Domains) – tels que .FR, .DE, .BE, .CH… Remarquons au passage que les nombres les plus importants de ccTLDs sont enregistrés dans les extensions: .DE, .UK, .CN (=Chine) et .NL (dans cet ordre). On notera l’absence de l’extension .US dans ce peloton de tête: cette extension existe bien, mais les Américains tendent à préférer le .COM. Il n’est pas exclu, cependant, que la demande sans cesse croissante de nouveaux noms finisse par pousser un jour en avant l’extension .US.
Mais, dans l’immédiat, le développement le plus important va être la libéralisation de la création de nouveaux suffixes: à condition d’y mettre le prix, il sera possible de créer des extensions comme .ECO. .SPORT, ou tout simplement le nom d’une entreprise, voire d’un particulier. Mais cela promet aussi quelques litiges, quand plusieurs prétendants au même suffixe se manifesteront, comme l’expliquait le 11 février dernier Ian Shapira dans un article du Washington Post.