Depuis quelques jours, deux articles publiés sur mon autre blogue, Orbis.info, connaissent un succès inattendu et arrivent chaque jour en tête des visites du site. Ces deux articles, parus l’un en 2011 et l’autre en 2016, ont pour thème un petit groupe religieux dont le centre se trouve en Espagne, l’Église catholique palmarienne. Ce groupe replié sur lui-même compte des fidèles dans plusieurs pays du monde, même si ses effectifs restent modestes et ont décliné au fil de son évolution et de crises internes. Organisé autour de ses propres papes depuis 1978 (Grégoire XVII, Pierre II, Grégoire XVIII — qui a apostasié en 2016 — et maintenant Pierre III, souverain pontife d’origine suisse), l’Église palmarienne a édifié une imposante basilique à Palmar de Troya, dans la région de Séville, lieu d’apparitions mariales non reconnues liées à la naissance du groupe.
Mais comment se fait-il que ce groupe qui n’intéressait que quelques spécialistes en dehors de l’Espagne, où les grands médias en parlent parfois, commence soudain à attirer l’attention de lecteurs arrivant sur mon site par des moteurs de recherches ? Je m’interrogeais, quand un article du Spectator m’a apporté la réponse sous la plume de Damian Thompson, journaliste britannique attentif aux thèmes religieux (« Dan Brown’s new target? The creepy Catholic sect with its very own pope and ‘Vatican’ », The Spectator, 21 octobre 2017). Paru au début de mois, le nouveau roman de l’auteur à succès Dan Brown, Origine (JC Lattès pour l’édition française), fait entrer en scène l’Église palmarienne, de façon évidemment romancée. Les articles en français sur l’Église palmarienne ne sont pas nombreux : les moteurs de recherche dirigent donc vers mon site les lecteurs de Dan Brown curieux d’en savoir plus.
https://magnuslundberg.net.
https://magnuslundbergblog.files.wordpress.com/2017/05/palmar-final3.pdf